Et voici un calmar de l’espace littéraire qui débarque ! Voilà ce qu’en dit le site Internet de l’éditeur (Rivière Blanche, février 2007) : « La boîte tombée du ciel dans le maison de Renaud Marengolles contient une pâte lumineuse, à la surface de laquelle on distingue des tuyaux d’une nuance plus soutenue, un peu comme les organes internes, vus en transparence, d’une chenille. Mais ce ne sont pas des tuyaux, ce sont des tentacules... Renaud, pour sa plus grande horreur, vient d’enclencher L’AFFAIRE DU CALMAR DANS LE GRENIER... »
(http://www.riviereblanche.com/calmar.htm)
Comme souvent, certains aiment, d’autres non, et chacun
s’en fera son idée. Par exemple, cet avis négatif :
« Cette histoire est celle d’un jeune homme sans le sou qui
voit arriver dans son grenier un drôle de cercueil qui est en
fait un vaisseau spatial contenant une entité rose, à tentacules et à ventouses.
Cette entité, après s’être nourrie, va
essaimer des larves, qui vont transformer les vivants qui
l’approchent, y compris le narrateur, en calmars extra- terrestres roses. »
Calmar extraterrestre, le mot est lâché ! Et cette
succulente thématique n’a pas plus au site Oueb porteur de
cette critique, http://www.yozone.fr/
(le « cyberespace de l’imaginaire ») : «
Jean-Pierre Andrevon est en lice pour le Prix Rosny Ainé pour
son très beau roman Le Monde, enfin
(Prix Julia Verlanger 2006). Cela ne risque pas de lui arriver pour
celui-là. Sur un scénario mince comme du papier à
rouler, JPA se lâche, délaissant la poésie et la
beauté de la langue qu’il sait si bien maîtriser
pour se vautrer dans la vulgarité, le gore et le salace. »
Gore, vulgaire et salace, c’est qu’ça peut aussi
mettre l’eau à la bouche ! Et puis, comment ne pas
être vulgaire dans ce bordel de monde de merde, hein ?
« Outre l’absence d’intérêt à
quelque niveau que ce soit de cet opuscule, sauf peut-être
à un énième niveau d’humour gras qui ne
m’est pas accessible, l’éditeur s’est
totalement abstenu de la moindre relecture. Les fautes
d’orthographe, les coquilles typographiques et les mots manquants
sont innombrables. Le simple passage d’un logiciel de correction
aurait déjà grandement arrangé les choses. Il est
très sincèrement désolant de constater qu’un
auteur talentueux et un éditeur courageux et sympathique se
retrouvent associés dans une production aussi affligeante.
»
Jugement sévère dont seule la lecture du livre permettra d’estimer la valeur. Il n’empêche, un calmar de l’espace est là, c’est déjà une grande avancée pour la science-fiction. C’était à signaler. Suite après lecture. Ben oui, votre narrateur ici présent cause d’un livre qu’il n’a pas encore eu le temps de lire, la honte... J’y reviendrai.
La belle Saturne.
Image de la sonde Cassini prise le 13/4/2007 à environ 1,8 million de km
Credit : Nasa/JPL/Space Science Institute (voir le Planetary Photojournal)
Ce site, « Les fabuleuses pieuvres de l'espace », est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent avec une autre présentation dans la rubrique pieuvres de l'espace. Nos recherches nous ont appris que les pieuvres de l'espace ont atteint un degré d'ontologie tel qu'elles méritaient bien qu'un site leur soit entièrement consacré.