Naissance des pieuvres
n’est pas, malgré son nom, un film sur... la naissance des
pieuvres au sens strict et premier du terme, au sens vrai, zoologique :
des pieuvres qui naissent. Le grand public ne serait-il pas encore
prêt à aller voir un film entièrement
consacré à la naissance de ces fabuleux
céphalopodes, aussi agiles et malins que les chats ? Les
conventions sociales étriquées de notre
société et de regrettables métaphores (pieuvre =
mafia) font que, malheureusement, être passionné de
pieuvres, ça ne fait pas sérieux. Peu osent
reconnaître un tel élan. Si un film à la gloire des
pieuvres sortait dans les salles obscures, il est fort possible que des
centaines de milliers – des millions ? – de spectateurs
potentiels aimeraient y aller, mais n’oseraient pas cause les
conventions sociales étriquées et les métaphores
citées plus haut. Certains prendraient un enfant pour alibi,
genre « j’amène la petite voir les pieuvres »,
mais-bon, que pourraient faire ces personnes avec un film 100 % «
pieuvres » mais assurément non enfantin ? Allons,
trêve de spéculations. Il serait déjà
utopique qu’un tel film existe, alors, qu’il attire ou non
les spectateurs en masse, peu importe, on saura au moins
déjà pourquoi si ça tourne au bide (les
conventions sociales faisant que, à part accompagné
d’un enfant etc.)
Naissance des pieuvres, le titre, quand même, attire. Voilà ce qu’en disait 20Minutes.fr le 18 mai 2007 :
Voilà ensuite, puisque le film ne parle pas de pieuvres, la question qui nous intéresse, nous, l’Institut de biologie de l’espace appliquée (section « pieuvres, seiches & calmars »), avides d’informations sur les pieuvres, les céphalopodes en général, et sur l’espace.
Ce qui est anatomiquement rigoureusement exact.
(Extrait de « “Tout le monde, dans la salle, doit
être une fille de 15 ans” », 20Minutes.fr, 18/5/2007)
Certes, ce n’est pas très heureux de se sentir « à l’état de mollusque », certes la pieuvre est encore une fois « un monstre ». Un « monstre », oui, mais un monstre « qui grandit dans notre ventre quand nous tombons amoureux ». Elle ne s’en sort pas si mal, cette pieuvre métaphorique,
ça nous change de la mafia, du Vatican et des multinationales
« tentaculaires » que l’on associe bien trop souvent
aux (en réalité bien sympathiques) céphalopodes
dans nos expressions vieillottes qui, espérons-le,
disparaîtrons bientôt à tout jamais.
Ce site, « Les fabuleuses pieuvres de l'espace », est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent avec une autre présentation dans la rubrique pieuvres de l'espace. Nos recherches nous ont appris que les pieuvres de l'espace ont atteint un degré d'ontologie tel qu'elles méritaient bien qu'un site leur soit entièrement consacré.