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Les pieuvres de Wells escamotées !

Les Martiens de La guerre des mondes étaient bien des pieuvres.


Samedi 6 mai 2006, mise à jour le 12 novembre 2006, par Piovr Octopovitch

A notre connaissance, les premières créatures que nous pouvons qualifier sans faute de « pieuvres de l'espace » sont littéraires. Elles datent de la fin du 19e siècle. Ce sont les Martiens aux « intellects vastes, calmes et impitoyables » de La guerre des mondes de H. G. Wells. Plus récemment, la série télévisuelle Cosmos 1999 a mis en scène - il y a plusieurs décennies tout de même - une pieuvre venant d’un autre monde. L’auteur de ces lignes s’en souvient très bien. La pieuvre saisissait à l’aide de ses tentacules des êtres humains, les avalait, puis recrachait une sorte de tronc sans tête ni membres et... tout chaud : de la vapeur s’en dégageait. De bien sales pieuvres, donc, destructrices ; vampires pour les Martiens de Wells et anthropophages dans Cosmos 1999. Mais, depuis au moins les années 1960, la pieuvre venue « d’ailleurs » semble être tombée en désuétude. L’épisode de Cosmos 1999 semblant faire figure d’exception. La pieuvre de l’espace est-elle ringarde ? Seul le film Horribilis sortit en avril 2006 réintroduit avec superbe des créatures de l’espace dotées d’imposants tentacules. Espérons que ce soit le point de départ du retour tant espéré des pieuvres dans la science-fiction.

Les Martiens de Wells étaient bien des pieuvres

Les reprises cinématographiques du livre de Wells n’ont pas été fidèles au roman dans leurs représentations des Martiens (et sur bien d’autres points plus importants, voir la fin de ce texte) : genre de pommes de terre cyclopes à bras tout maigres dans le film de George Pal en 1953 et bêtes reptiliennes vertes sans envergure à trois membres dans la version 2005 de Spielberg. L’image d’un extraterrestre ayant l’apparence d’une pieuvre - une tête et des tentacules la plupart du temps dotés de ventouses - a-t-elle été jugée trop fantaisiste, grotesque, ringarde et/ou ridicule, et ce dès 1953 ? C’est la seule explication logique que nous pouvons envisager. Sinon, pourquoi ne pas avoir gardé la pieuvre de Wells ? L’escamotage de celle-ci n’apporte rien aux films. Au contraire sommes-nous tentés de penser...

Les tripodes - machines de guerre mécaniques à trois pattes des Martiens - avaient disparus dans le film de 1953 au profit de soucoupes volantes (en fait, des machines aux jambes magnétiques invisibles ayant l’apparence de soucoupes volantes, mais ne volant pas ; elles lévitaient, en quelque sorte. C’était donc des soucoupes lévitantes. Ce concept, médiocre à vrai dire, ne fut jamais repris.) Spielberg a rétabli dans son film les tripodes d’origine, alors, pourquoi pas l’allure « pieuvresque » des Martiens si précisément décrite par Wells ? Voilà, afin d’illustrer notre propos, le terrifiant et précis portrait que le personnage principal du livre nous en dresse (Folio, édition 2005) :

Voilà la scène de l’apparition d’un Martien sortant du premier obus/cylindre de métal arrivé sur Terre (pages 46 à 48). On imaginait en cette fin de 19e siècle que le voyage interplanétaire se ferait à bord d’obus tirés par d’énormes canons.

« Je crois que tout le monde s’attendait à voir surgir un homme - possiblement quelque être un peu différent des hommes terrestres, mais, en ses parties essentielles, un homme. Je sais que c’était mon cas. Mais, regardant attentivement, je vis bientôt quelque chose remuer dans l’ombre - des mouvements incertains et houleux, l’un par dessus l’autre - puis deux disques lumineux comme des yeux. Enfin, une chose qui ressemblait à un petit serpent gris [...] se déroula hors d’une masse repliée et se tortilla dans l’air de mon côté - puis ce fut le tour d’un autre. [...] Une grosse masse grisâtre et ronde, de la grosseur à peu près d’un ours, s’élevait lentement et péniblement hors du cylindre. Au moment où elle parut en pleine lumière, elle eut des reflets de cuir mouillé. Deux grands yeux sombres me regardaient fixement. L’ensemble de la masse était rond et possédait pour ainsi dire une face : il y avait sous les yeux une bouche, dont les bords sans lèvres tremblotaient, s’agitaient et laissaient échapper une sorte de salive. Le corps palpitait et haletait convulsivement. Un appendice tentaculaire long et mou agrippa le bord du cylindre et un autre se balança dans l’air. Ceux qui n’ont jamais vu de Martiens vivants peuvent difficilement s’imaginer l’horreur étrange de leur aspect, leur bouche singulière en forme de V et la lèvre supérieure pointue, le manque de front, l’absence de menton au-dessous de la lèvre inférieure en coin, le remuement incessant de cette bouche, le groupe gorgonesque de ses tentacules [...] »

Un corps rond et des tentacules ! Ça ne peut être qu’une pieuvre ! Et si Wells insiste tant sur l’aspect des Martiens, c’est que cet aspect avait pour lui de l’importance. Les pages 215 et 216 ne peuvent que nous en convaincre :

« Je voyais maintenant que c’étaient les créatures les moins terrestres qu’il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d’un grand corps rond, ou plutôt d’une grande tête ronde d’environ quatre pieds de diamètre et pourvue d’une figure. Cette face n’avait pas de narines [...] mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux [...]. En groupe autour de la bouche, seize tentacules minces, presque des lanières, étaient disposées en deux faisceaux de huit chacun. [...] Si étrange que cela puisse paraître à un être humain, tout le complexe appareil digestif, qui constitue la plus grande partie de notre corps, n’existait pas chez les Martiens. Ils étaient des têtes, rien que des têtes. »

Des têtes... et des tentacules ! L’étymologie de « céphalopode » ! Les Martiens étaient donc bien des pieuvres ! Alors, pourquoi ce dénigrement cinématographique des pieuvres-vampires (les Martiens de La guerre des mondes originelle se nourrissent du sang de leurs proies qu’ils s’injectent directement dans les veines) de Wells ?

Les pieuvres dans l'oeuvre de Wells : un aboutissement

pieuvre muraleCela est d’autant plus inadmissible que les pieuvres semblent avoir eu une grande importance pour Herbert George Wells à la fin du 19e siècle. Elles apparaissent en effet à plusieurs reprises dans son oeuvre. Citons l’extraordinaire livre d’un historien roumain, Lucian Boia, L’exploration imaginaire de l’espace édité par La Découverte en 1987.

« [...] Quelques années avant La guerre des mondes, Wells publiait un curieux essai, sous le titre The Man of the Year Million (1893). Il y démontrait - suivant la théorie évolutionniste - que l’homme, qui descendait des êtres inférieurs, devait obligatoirement continuer son évolution pour devenir un être différent. On constate déjà la diminution de tout ce qui est purement "animal" dans la conformation de l’homme : perte des dents et des cheveux, amincissement des mains et des pieds, maxillaires plus petits, bouche et oreilles réduites. L’homme fait aujourd’hui à force d’intelligence et par le truchement des machines ce qu’il faisait autrefois uniquement à l’aide de son corps. La conclusion logique est que l’homme deviendra de plus en plus différent de son prototype, pour se transformer peu à peu en un être nouveau. Il aura un cerveau plus grand et plus puissant et un corps plus mince, en exceptant la main qui deviendra un organe extrêmement fort et subtil. A la fin, ce nouvel être sera essentiellement une grosse tête avec des tentacules, plus proche par son aspect d’une pieuvre que d’un homme, d’une puissante intelligence, mais dépourvu d’émotions humaines. Tel sera l’homme de l’an 1 000 000. »

Pour H. G. Wells, la pieuvre était donc l’avenir de l’humanité, ou du moins, un avenir possible ! Quoique que l’on pense de sa vision naïve et trop finaliste de l’évolution (on ne parle plus de nos jours de l’évolution comme étant un progrès - cette notion même est tombée en désuétude - continu, mais, cette vision était courante à l’époque) cet essai place la pieuvre comme étant notre devenir. Elle ne peut donc en aucun cas être négligeable dans la pensée du Wells de la dernière décennie du 19e siècle. Et une petite investigation nous a appris qu’entre la pieuvre « homme du futur » et la pieuvre Martienne, il y a deux autres cas de présences de pieuvres dans deux nouvelles de Wells sorties en 1897 : Les pirates de la mer et L’oeuf de cristal. Nous vous rappelons que La guerre des mondes est sortie, avant l’édition en roman, sous la forme de feuilletons de journaux en cette même année 1897. « L’année des pieuvres » en quelque sorte. Les pieuvres de La guerre des mondes sont donc tout sauf une idée passagère sans importance. Elle a été au contraire mûrement réfléchie avant d’apparaître. Elles sont un aboutissement dans l’oeuvre de l’écrivain.

En 2002, Michel Raynal, se présentant comme « cryptozoologue », nous décrit sa découverte d’un article paru dans le Yachting Gazette le 16 décembre 1899. Y était présenté comme véridique le récit d’une attaque meurtrière de pieuvres anthropophages au large des Cornouailles. Voilà ce qu’en disait le cryptozoologue :

(Voir l’article complet Les pieuvres géantes de Sidmouth : une nouvelle de cryptozoologie fiction)

« J’avais donc classé cette affaire dans l’infamante catégorie des canulars, lorsque, bien plus tard, elle connut un rebondissement aussi insolite qu’inattendu. Il se trouve en effet que je m’intéresse assez à la science-fiction [...] de préférence écrite [...]. C’est donc en lisant un recueil de nouvelles du célèbre romancier anglais Herbert George Wells, que je tombai sur l’une d’elles, Les pirates de la mer (titre original : The sea riders, 1897), dont la lecture fut édifiante. Disons tout de suite que ce recueil est un peu décevant [...]. En tout cas, il est évident que c’est bien cette nouvelle de Wells qui est à la base de l’article de la Yachting Gazette, aucun doute possible : la trame du récit est exactement la même, en plus élaboré et en plus horrible, si tant est que ce soit possible ! Des morceaux de phrase entiers ont été repris par la Yachting Gazette. L’important est surtout que Wells, pour mieux tenir le lecteur en haleine, a eu l’astuce de présenter cette nouvelle - qui relève plus de la littérature d’horreur que de la science-fiction (ou alors de la « zoologie-fiction ») - comme un fait divers authentique, une histoire vraie ! Et, vicieusement, il a mélangé dans son texte des éléments de pure fiction avec des informations tirées de la réalité, et d’autres qui donnent à penser que "ça doit être vrai". »

Wells a donc raconté sous forme de reportage, comme dans La guerre des mondes, une attaque horrible de pieuvres contre des humains en 1897, soit deux ans avant ce qui ressemble à un plagiat du Yachting Gazette. Et cette histoire d’attaque au large de Sidmouth (qui devient par erreur à plusieurs reprises « Sedmouth » chez ceux qui transforment la nouvelle en « histoire vraie ») est parfois encore reprise et présentée comme authentique par certains magazines. Le cryptozoologue cite par exemple « un article du mensuel marseillais Océans d’octobre 1979, par Jean-Jacques Barloy et Dominique Chartrain, consacré aux cas d’attaques d’embarcations par des animaux marins naufrageurs. » Mais, « Renseignements pris, l’information provenait d’un article du navigateur Alain Grée, qui avait paru dans Voiles et Voiliers de mars 1978. Alain Grée lui-même, ne faisait que reprendre l’histoire publiée dans la Yachting Gazette du 16 décembre 1899. Sous le titre "les brigands de la mer", un auteur anonyme y racontait un effroyable "fait divers" survenu deux ans auparavant [...] ».

Il faut donc se méfier des revues de marins... et aussi, des cryptozoologues qui sont souvent en plein délires avec des histoires de Yétis et autres monstres lacustres. L’important ici était de souligner la présence de pieuvres dans une nouvelle de Wells et, sur ce point, même un cryptozoologue peut être fiable.

Quand à la nouvelle L’oeuf de cristal (The crystal Egg), nous avons pu en lire une traduction ici. Elle est tirée du même recueil, Les pirates de la mer qui date de 1978. (Librairie Jules Tallandier, « Les romans de l’extraordinaire ».) Dans cette histoire, un vieux brocanteur est en possession d’un objet qui le fascine ayant l’apparence d’un « oeuf » fait en cristal. Cet objet semble être une sorte d’émetteur/récepteur vidéo permettant d’observer la planète Mars et quelques-uns de ses habitants. Le vieux brocanteur les voit et les décrit à un savant. Nous trouvons dans cette nouvelles plusieurs sortes de Martiens. L’espèce dominante a la forme de « créatures ailées » possédant, en plus de leurs ailes, « deux faisceaux d’organes préhensiles semblables à de longs tentacules ». Tiens tiens, des tentacules... D’autres Martiens ressemblent à des insectes géants tels des scarabées sans ailes. Mais, surtout, il est aussi question de « créatures à grosse tête, semblables à celles aux grandes ailes, mais dépourvues de ces appendices, sautillant d’un air affairé sur leur faisceau de tentacules. ». Des Martiens intelligents à tentacules et sans ailes. Pieuvres, une nouvelle fois ! ! ! Il y a donc une nette montée en puissance des pieuvres chez Wells en 1897 et qui culmine avec La guerre des mondes. Nous ne pouvons que conclure que les pieuvres sont un des éléments à ne surtout pas enlever du roman de Wells pour toute adaptation cinématographique. L’avoir fait est une faute d’une ampleur extrême, impardonnable et ne mérite aucune indulgence de notre part.

En guise de conclusion

La pieuvre ne passe pas. Elle n’est peut-être pas assez « cinémagénique » pour les réalisateurs et les producteurs de films. Triste frilosité. Les ersatz roswelliens valent-ils mieux ? Sûrement pas ! L’ablation de la pieuvre de l’oeuvre originelle de H. G. Wells est peut-être révélatrice de quelque côté méconnu de la psychologie humaine. Je laisse les psychiatres et les psychologues se pencher sur cette question, la seule chose que nous devons retenir ici est que le concept de « pieuvre extraterrestre » n’a aucune crédibilité pour l’être humain dit Lambda. C’est du moins ce que semblent en penser les producteurs de films. Même quand c’est pour de la science-fiction. Elle semble même moins crédible que les extraterrestres de Roswell, pourtant archétype déplorable de l’extraterrestre, pâle représentation plagiée et dupliquée sans fin par tous les mauvais écrivains, cinéastes, gourous et ufologues qui devrait plutôt être LE cas-école de l’imagination-zéro ; l’exemple absolu de ce qu’il ne faut pas faire quand on veut représenter un extraterrestre dans une oeuvre de science-fiction. Celui qui figurerait en tête d’un Les erreurs à ne pas commettre en Science-Fiction pour les nuls. Mais, ce n’est pas ainsi que les choses se passent. Et la pieuvre de l’espace trépasse.

On ne peut aussi que regretter la disparition dans les films des « machines à mains » Martiennes de Wells. Les page 213 à 215 de l’édition en notre possession de La guerre des mondes nous révèlent la nature de ces curieuses machines.

« Telle qu’elle m’apparut, elle présentait l’aspect d’une sorte d’araignée métallique avec cinq jambes articulées et agiles, ayant autour de son corps un nombre extraordinaire de barres, de leviers articulés, et des tentacules qui touchaient et prenaient [...] La machine à mains ne me donna pas l’impression d’un mécanisme, mais plutôt d’une créature assez semblable à un crabe, avec un tégument étincelant, qui était le Martien, actionnant et contrôlant les mouvements de ses membres multiples au moyen de ses délicats tentacules, et semblant être, simplement, l’équivalent de la partie cérébrale du crabe. »

Des pieuvres aux commandes d’araignées-crabes mécaniques à mains et à tentacules, pourquoi nous avoir privé de ce spectacle qui fleurte avec l’esthétique surréaliste !


Post Scrotum 1

Les guerres des mondes de cinéma : pauvre Wells !

1953 : les tripodes n’ont plus de jambes. Spielberg les leur rendra, fera revenir l’herbe rouge disparue aussi en 1953, et a su éviter la militarisation du film. Point de cartes et d’exposé par des généraux de la stratégie martienne. Mais il a complètement dénaturé l’histoire en enlevant aux Martiens la raison de leur agression : changer de planète afin de ne pas mourir avec la leur qui se désèche. Les extraterrestres de Spielberg agissent par pur amour de la guerre ou, plutôt, de l’extermination. Les tripodes sortent de terre car ils avaient été enfouis dans le sous-sol de notre planète il y a longtemps avant même l’existence de l’humanité. Les extraterrestres auraient pu simplement s’installer sur Terre à ce moment là au lieu d’y enterrer leurs machines de guerre. Mais ils ne l’ont pas fait car ce sont des mauvais ! Notre planète ne les intéressait donc pas. Ils ont attendu par vice des milliers ou des millions d’années qu’une espèce intelligente émerge pour venir l’anéantir ! Alors que Wells met en garde contre tout jugement moral de ses Martiens qui nous détruisent parce que nous sommes un obstacle à leur installation programmée sur Terre. Il n’y a pas chez les Martiens de désir de nous détruire en soit mais une nécessité. La question de savoir si les Martiens tenteront une nouvelle attaque se pose à la fin du roman. Des astronomes pensent avoir observé des visites martiennes sur Vénus. Le narrateur de l’histoire pense que, si Vénus leur convient, les Martiens ne reviendront pas sur Terre. Nous mêmes seront peut-être amenés à agir de façon identique vers Vénus dans l’avenir quand notre planète ne sera plus habitable. Les rôles seront alors inversés. Le message anticolonial de Wells qui évoque au début de son livre la destruction des Tasmaniens par l’empire britannique disparait totalement des deux films et Spielberg se perd dans un parallèle hors-sujet avec le terrorisme en mettant en scène le crash d’un boeing et la violence aveugle des agresseurs. Le film devient presque patriotique, à l’encontre totale de l’oeuvre originale. Le film de 1953, lui, se termine lamentablement avec vingt minutes de prière à l’église. Pauvre Wells.

Post scrotum 2

La pieuvre résiste mieux dans les couvertures de livres

Les Martiens de Wells gardent mieux leur nature céphalopode dans les illustrations des couvertures du roman. Les éditeurs ne peuvent quand même pas changer le texte... En voici deux dénichées sur la toile où il y a tout un assortiment de couvertures de La guerre des mondes, dont quelques unes représentent des pieuvres..

martien 1959  

La première illustration est de G. Genvenuti (1959) et la seconde de Ivo Dolapchiev (Bulgarie, 1978).

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