Samedi 29 avril 2006, par Piovr Octopovitch
Nous pouvons lire sur le site Internet du mensuel
d’astronomie Ciel
& Espace
le sommaire du numéro de mai 2006 dans lequel se trouve une
présentation de l’article suivant : «
Ovnis : Le
Cnes ouvre ses dossiers » (Jean-François
Haït).
« Dès cet été,
l’agence spatiale
française va mettre tous les dossiers de l’ancien
Sepra en
accès libre sur Internet. Un service
“ovnis” a
été recréé, le Geipan, un
nouveau directeur
et un comité de pilotage nommés. Le Cnes joue la
transparence... mais les noms des chercheurs qui vont conseiller le
Geipan ne seront pas révélés. En
France, les ovnis
restent infréquentables pour les scientifiques.
»
Bonne nouvelle pour les personnes au chômage. Et, en
même temps, un test. Le chômeur candidat ne sera
pas ici
embêté par le manque
d’expérience
professionnelle. Si le CNES (Centre national
d’études
spatiales) vous répond que vous n’avez pas
l’expérience, cela veut dire que
d’autres candidats
peuvent en avoir. Et si cette expérience existe, cela
sous-entend que des OVNIS (par exemple, pilotés par des
pieuvres) se sont vraiment posés sur Terre ! Vous pouvez
donc
aller au bureau du Geipan (Le groupe d’études et
d’informations sur les phénomènes
aérospatiaux non identifiés) sans avoir
à trop
vous fêler le citron à pondre une lettre de
motivation
très euh... motivée quoi hein rien que
d’être
motivé pour expliquer ce qu’est une lettre de
motivation
n’est pas bien motivant.
Là, vous n’avez même pas à en
écrire.
Allez-y les mains dans les poches. Vous pouvez même
être un
peu saoul (pas trop le premier jour quand même). Comment
expliquer sa capacité à discerner une vraie
soucoupe
volante d’un objet céleste à la noix
qui y
ressemble si on n’en a pas vues avant ? Comment
être
capable d’identifier de manière certaine une
pieuvre de
l’espace et une pieuvre de la Terre hein si on n’en
a pas
vues avant des pieuvres de l’espace ? C’est vrai
qu’on peut vérifier quelques trucs de base comme
la
présence d’un pelage. Une pieuvre laineuse vient
potentiellement de la planètissime Pluton, en tous cas,
d’ailleurs.
Une pieuvre dotée de membranes entre les tentacules lui permettant de planer en se jetant dans le vide (comme le font les écureuils volants) - Aeroctopus - du haut des arbres pour dans sa chute avaler ses proies, des insectes, ne vient sûrement pas d’ici. Des chauve-pieuvres possédant des petits becs (ou des dents) au bout des tentacules afin d’escalader les parois de leurs grottes de résidence et de se regrouper en grappes au plafond ne peuvent venir que d’une planète rocheuse comme Mars et Vénus (à cause des grottes) ou d’un satellite de Jupiter ou de Saturne, éventuellement d’Uranus et de Neptune, si l'on fait le pari de la présence de pieuvres de l'espace dans le Système solaire, ce qui simplifie le problème du voyage interstellaire probablement impossible vu les distances vraiment « astronomiques » et évite de trop spéculer sur des modes de voyage exotiques comme les portes quantiques dodécadimentionnelles permettant de se rendre instantannément d'un point à l'autre de l'Univers. en générant une faille quantique spatio-temporelle de douze dimensions. Ceci ouvre une porte, il suffit de passer au travers pour rejaillir à la destination programmée ou, comme souvent, ailleurs nul ne sait où.
Regardez si la pieuvre en question est inhabituelle.
Comme
l’éleph-pieuvre (l’elephoctopus) dont le
tentacule
central aurait fusionné avec la partie supérieure
du bec
pour former une sorte de trompe. Des pieuvres à bosses comme
les
chameaux et les dromadaires viennent à tous les coups de
Mars,
véritable « planète des sables
». Comme les
lamas - parents des chameaux et dromadaires -, elles vous cracheront
dessus si vous vous en approchez de trop près. Elles
cracheront
un nuage d’encre sous forme d’aérosols
de particules
organiques sombres. Il est d’ailleurs possible
qu’un des
robot roulant sur la planète rouge ait
écrasé une
de ces pieuvres lors de l’atterrissage comme semblent le
montrer
certaines traces suspectes. On nous parle de traces d’airbags
qui
recouvraient le vaisseau spatial afin que sa chute ne soit pas trop
brutale... Pourtant certaines images montrent distinctement des traces
de tentacules aplaties autour d’un corps jadis rond.
Enfin, les possibilités sont infinies comme doit
l’être la variété des
pieuvres de
l’espace. Après, bon, si les extraterrestres ne
sont
même pas des pieuvres pilotant des soucoupes volantes, ils
perdent tout leur intérêt. Dans ce cas, laissez
tomber le
poste offert par le Geipan, il ne vaut pas le coup. Si les
extraterrestres ne sont pas des pieuvres, on arrête de jouer
!
Laissez-nous ce rêve.
L’expérience dans ce domaine ne pouvant pas
exister
(à moins que...), négociez bien votre salaire :
2000 ou
3000 euros semblent un minimum. Quinze heures par semaine un
maximum. Exigez l’application du calendrier des vacances
scolaires. Faites inscrire dans votre contrat de travail
l’autorisation d’avoir un taux
d'alcoolémie de deux
grammes par litre de sang. Demandez un hamac. A l’heure
où
l’Etat paye les patrons pour les aider à gagner de
l’argent (par exemple, l’embauche d’un
apprenti donne
droit à 1600 euros de crédit
d’impôts,
étrangement, on ne parle guère de patrons
assistés, profiteurs, vivant sur le dos de la
société...) soyez socialement exigeant !
Post-script-homme : on nous signale l’existence éventuelle de serpieuvres se déplaçant tel le serpent en rampant à l’aide d’un grand et très musculeux tentacule unique. Des octopopithèques vivant dans les arbres s’accrocheraient aux branches en enroulant un long tentacule autour de celles-ci comme le font les singes-araignées d’Amérique du Sud avec leur queue.
Ce site, « Les fabuleuses pieuvres de l'espace », est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent avec une autre présentation dans la rubrique pieuvres de l'espace. Nos recherches nous ont appris que les pieuvres de l'espace ont atteint un degré d'ontologie tel qu'elles méritaient bien qu'un site leur soit entièrement consacré.