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Établissement des indices TEPP et IRPP :
exemple de Vénus & développements

mercredi 27 décembre, par Piovr Octopovitch

À l'opposé de ce qui se passe avec la NASA, que ce soit une entreprise scientifique intéressante comme l'exploration robotique de Mars et du système saturnien ou un misérable pet politico-militaro sportif à la noix comme l'est le retour promis d'astronautes sur la Lune, les médias n'ont pas braqué leurs projecteurs sur le fait qu'une sonde spatiale européenne – Vénus Express – orbite autour de Vénus depuis le mois d'avril 2006. Cette sonde vient de mesurer la température de la surface de l'hémisphère Sud de la soeur brûlante de la Terre : on s'approche des 500°C selon le site Oueb de l'observatoire de Paris-Meudon ; 477°C en plaines et 447°C en altitude selon celui de Sciences & Avenir. Voilà l'occasion pour l'Institut de biologie de l'espace appliquée (section pieuvres) de tester et d'expliquer ses deux indices essentiels : le TEPP et l'IRPP.

Nous partirons du postulat raisonnable suivant : les hautes températures de la planète Vénus lui interdisent toute présence de pieuvres, calamars et autres seiches de l'espace.

Vénus n'heberge pas de pieuvres
Vénus (d'après le logiciel Celestia) : un monde sans tentacules.

Le TEPP ou « Taux d'espoir de présence de pieuvres »

Notre postulat de départ implique que le taux d'espoir de présence de pieuvres sur Vénus est de zéro sur une échelle allant de zéro à cent. Ce que nous pouvons exprimer avec l'équation suivante :

TEPP(venus) = 0

Le fait que la Terre héberge réellement des pieuvres implique que  le taux d'espoir de présence de pieuvres sur Terre est de 100. Autrement dit,

TEPP(terre) = 100

Si nos principes fondamentaux sont exacts, nous pouvons affirmer que le taux d'espoir de présences de pieuvres dans l'Univers est, lui, de 99,999 parmi les diverses formes de vies qui le peuplent, soit :

TEPP(faune universelle) = 99,999

Les connaissances astronomiques des planètes que nous pouvons récolter avec les résultats de leurs études et explorations (comme, par exemple, avec Vénus Express, Cassini), quelques notions fondamentales de biologie et quelques principes incontournables de la biologie de l'espace appliquée aux pieuvres nous permettent d'estimer les TEPP de différents astres. Nous pouvons affirmer par exemple que le TEPP des « Jupiters chauds » – ces planètes géantes plus massives que Jupiter et infernales car beaucoup plus proches de leur étoile que ne l'est Mercure du Soleil – est aussi de zéro.

TEPP(jupiters chauds) = 0

Il ne faut pas perdre de vue que le TEPP est un indice théorique. Il défriche le terrain, mais ne remplacera jamais la mesure réelle de la présence de pieuvres quelque part dans l'espace, soit l'IRPP pour « Indice réel de présence de pieuvres ».

L'IRPP ou « Indice réel de présence de pieuvres »

Voir la définition de l'IRPP juste au-dessus. Le seul IRPP positif (présence de pieuvres confirmée) que nous connaissions à l'heure actuelle est celui de la Terre.

IRPP(terre) = 100

En ce qui concerne Vénus, nous pouvons affirmer sans grands risques de nous tromper que :

IRPP(vénus) = 0

De même, 

IRPP(jupiters chauds) = 0

Dans le Système solaire, les températures horribles (de l'ordre, au Soleil, de celles de Vénus) et l'absence d'atmosphère indiquent également pour Mercure un IRPP négatif (pas de pieuvres), 

IRPP(mercure) = 0

On peut noter au passage que, pour la biologie de l'espace appliquée aux pieuvres, zéro est un chiffre négatif.

L'avancée à grande vitesse de la science planétologique (notamment les découvertes de planètes extrasolaires – qui tournent autour d'autres étoiles que le Soleil) nous permettra, en parallèle, d'établir des TEPP voire, quand cela est possible, des IRPP.  

Cas plutonien et RPPP ou « Rayonnement poético-philosophique planétaire »

Un peu légèrement, certains penseront que les connaissances actuelles permettent d'établir un IRPP négatif pour Pluton car Pluton ne serait pas une planète, sa masse est faible, elle n'a quasiment pas d'atmosphère et il y fait un froid terrible. Ce serait se tromper lourdement ! Ce serait oublier que Pluton est un cas spécial, surtout depuis sa basse rétrogradation de son rang planétaire en août 2006 par l'Union astronomique internationale.

On pourrait penser naïvement que, vu les conditions physiques mises en avant un peu plus haut, le TEPP de Pluton est :

TEPP(pluton) = 0 

Mais...

Pluton brille de la manière la plus intense qu'il soit dans les longueurs d'ondes poético-philosophiques du large (et pas toujours lumineux) spectre de la pensée humaine. Soit, 

RPPP(pluton) = 100

La présence de pieuvres sur Pluton serait tellement poético-philosophiquement puissante que ça brouille tout le reste et que les indices comme le TEPP et l'IRPP ne sont plus mesurables ni pertinents. Si tu n'es pas un monstre, tu ne peux que basculer de la tentative d'élaborer le « savoir » à l'exigence du « vouloir » : oui, nous voulons des pieuvres des glaces sur Pluton. D'où la nature planétissime de Pluton que certains voudraient considérer comme une « naine ». Leur méprise, elle, est géante.

Vampyroteuthis in space

Ce site, « Les fabuleuses pieuvres de l'espace », est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent avec une autre présentation dans la rubrique pieuvres de l'espace. Nos recherches nous ont appris que les pieuvres de l'espace ont atteint un degré d'ontologie tel qu'elles méritaient bien qu'un site leur soit entièrement consacré.