Venez decouvrir les fabuleuses pieuvres de l'espace

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pieuvres et espace n°2n°2

Feuille électronique d'infos chaomadaire, parce que la connaissance des
pieuvres et de l'espace est indispensable à celle des pieuvres de l'espace.

par Piovr Octopovitch

el mondo pulpo¿ ENCONTRAR PULPOS EN EL ESPACIO ? - 22/5/2007. Y'a pas à mégoter, ça fait chaud au coeur ! Un site espagnol parle de nous ! Un site Internet fabuleux consacré aux poulpes s'interroge sur le sens de nos pieuvres de l'espace et la thématique fondamentale de l'Institut de biologie de l'espace appliquée, section « pieuvres » . La dualité pieuvres / espace intrigue. C'est la première étape d'un processus pouvant être long qui demande à prendre le temps de s'imprégner de cette dichotomie fabuleuse mêlant pieuvres et espace. La pieuvre, le poulpe, entité sans fioritures, réduite, au fond, à l'essentiel (une tête et des tentacules), ce qui suffit largement à vivre, comblé, dans la plupart des mondes, et à peupler l'immense espace épuré. Le site en question est http://mondopulpo.blogspot.com/ et deux articles évoquent nos fabuleuses pieuvres de l'espace : celui-ci suivi de celui-là

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Anneaux saturniens et petit satelliteLA PIRE CATASTROPHE DU SYSTÈME SOLAIRE - 22/5/2007. Ce matin, buvant kawa, j'allume la radio, une station d'info continue. « Catastrophe sans précédent dans le Système solaire : un crash soudain de la sonde spatiale Cassini vient de détruire les anneaux de Saturne. Celle que les planétologues surnommaient avec émerveillement “le seigneur des anneaux” vient de perdre ses principaux attributs. La Nasa garde le silence. Après la perte récente de la sonde Mars Global Surveyor orbitant depuis 1996 autour de la Planète Rouge vraisemblablement due à une erreur humaine, s'est-il produit avec Saturne la “gaffe du siècle de la conquête spatiale” ? Si c'est bien le cas, ce désastre astronomique peut sonner le glas de l'agence spatiale américaine et les États-Unis auront de sérieux comptes à rendre au monde entier. L'Agence spatiale européenne ESA, partenaire de cette jusque là si extraordinaire mission d'exploration spatiale, pourrait être également en cause et le vieux monde risque fort de se retrouver lui aussi au banc des accusés. Un tribunal international établira-t-il les responsables de ce cauchemar ? Il est encore bien trop tôt pour le dire. Pour Fausse-Info, en direct de nulle part, Herr Hare Humanum-Est. » Et moi qui, justement, m'apprêtait à écrire « les anneaux de Saturne, ça au moins, l'Humanité n'arrivera pas à les détruire », pan, dans le mille, tout faux, comme quoi faut s'renseigner avant de lancer de telles affirmations péremptoires ! Ils étaient pourtant beaux, les anneaux de Saturne, la preuve ici en photo. L'image a été prise le 13 avril 2007 à environ 1,8 million de kilomètres de Saturne et est dispo en haute résolution chez le Planetary Photojournal. Et le petit point en-dessous de Saturne, c'est le satellite Prométhée, qu'est pas énorme, d'une taille de 102 km.

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Pieuvre antarctiqueLA PIEUVRE DE L'ANTARCTIQUE - 20/5/2007. Au hasard de pérégrinations sur la Toile, voilà-ty pas que surgit devant nos yeux ébahis une pieuvre inconnue ! Émotion. Pour être précis, on a trouvé ce céphalopode inattendu dans un portfolio du MONDE.FR, intitulé « Des nouvelles espèces découvertes sous les glaces antarctiques » datant du 16 mars 2007. On nous y raconte qu'« à l'aide du “Polarstern”, un brise-glace de l'institut allemand de recherche polaire et marine Alfred-Wegener, des scientifiques ont sillonné pendant dix semaines une vaste zone de l'océan Antarctique. Objectif de l'expédition : recenser la faune et la flore marines sur une partie de l'océan longtemps inaccessible, car recouverte par les glaces. [...] Les 52 biologistes présents à bord du navire ont collecté un millier d'espèces différentes, dont certaines complètement nouvelles. » Et c'est là qu'un cliché nous présente une mystérieuse « pieuvre de l'Antarctique » (ci-jointe). Elles nichent même dans les mers de glace, c'est dire que les pieuvres, c'est du costaud et ça s'adapte aux environnements les plus difficiles. La pieuvre ? Un bon plan pour peupler l'espace.

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Pieuvres dans le cielPIEUVRES VOLANTES - 25/3/2007. À l'occasion des 21ièmes rencontres internationales de cerfs-volants de Berck-sur-Mer, dans le département du Nord, côte d'Opale, du 31 mars au 9 avril, on nous promet un « ballet record de pieuvres volantes ». « OPERATION OCTOPUS ! LES PIEUVRES PRENNENT LA PLAGE D’ASSAUT… Le grand cirque aérien de Berck-sur-Mer met en scène chaque année des cerfs-volants géants, des créations insolites… Parmi les plus populaires, on trouve une pieuvre créée par l’une des figures emblématiques Peter Lynn, ambassadeur Néo-Zélandais du cerf-volant.  » (Voir le site opalenews.) Voila qui permettra de voir quelques pieuvres aériennes, un début vers le concept exobiologique de pieuvres de l'espace ? Pas sûr, en fait, tant, pour beaucoup, le ciel est dissocié de l'espace, et tant l'importance de ces rencontres seront les cerfs-volants eux-mêmes. Le féru de pieuvres et d'espace risque d'y être quelque peut décalé avec le reste du public. Mais ça sera peut-être l'occasion de saisir quelques clichés de pieuvres dans le ciel et de nous les envoyer (imaginairepresse (at) voila.fr). Des images sans cop-rights fermés et disciplinaires, bien sûr, mais plutôt des images à licence d'utilisation genre Creative Common permettant la diffusion libre mais sans utilisation commerciale. Zou ! 

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Une mer sur TitanET VOILA LES MERS DE TITAN ! 18/3/2007. Les lacs découverts sur Titan par la sonde spatiale Cassini sont de plus en plus grands. Cette image-radar, extraite d'un cliché plus vaste (PIA0982) du survol du satellite saturnien du 22 février 2007, montre un grand lac qualifié de mer ! Notons quand même qu'on attend une confirmation quant à la nature des étendues liquides de Titan, qui n'est pas encore attestée de manière certaine. D'une taille équivallente à celle des Grands Lacs nord-américains, elle dépasse même notre mer Noire proportionnellement à la taille de Titan, puisque la mer Noire recouvre 0,085 % de la surface terrestre, et cette mer 0,12 % de la surface titanesque (source : le Planetary Photojournal, image PIA0982 dont le lien est plus haut). Donc, les chercheurs appellent ça une mer ! Remarquez la présence d'un archipel dans cette mer potentielle et, un peu plus loin sur la droite, l'île poétique dont il est question plus bas (voir la nouvelle du 9 mars). Malheureusement, les conditions physiques (éthane et/ou méthane liquide à très basses températures) semblent proscrire, selon les connaissances biologiques généralement admises, tout espoir de céphalopodes dans ces mers-là. Pour trouver des pieuvres de l'espace endémiques dans notre Système solaire, il vaut mieux miser sur le satellite jovien (de Jupiter) Europe qui hébergerait un grand océan d'eau liquide salée sous sa croute de glace. Avec un bon bazar hydrothermal, en quelques milliards d'années, ça nous a peut-être bien pondu quelques bestiaux à têtes et à tentacules. Image de : Nasa / JPL (Jet Propulsion Laboratory)

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Poulpe PikachouLE SURPRENANT GRIMPOTEUTHIS - 12/3/2007. Non, ce n'est pas un Pokemon que voilà, mais un authentique octopode du genre Grimpoteuthis aussi appelé « poulpe à oreilles » voire « poulpe-dumbo » ! « Grimopoteuthis ou "Poulpe Dumbo" de 20 cm vit entre 300 et 5000 m de profondeur [disons plutôt 500 m / Note de Pieuvres & Espace]. Les scientifiques en ont recensé quatorze espèces. Il n’en reste pas moins qu’elles restent une énigme pour ces chercheurs qui peuvent la contempler sur les fonds marins, posées avec leur robe étalée autour d’elle. » (Canal Académie) L'image est du Monterey Bay Aquarium Research Institute. Les pieuvres et consorts ont décidément de drôles d'allures. La diversité qu'ils doivent avoir dans l'espace est difficilement concevable pour les esprits humains, assez étriqués, reconnaissons-le. Il faudra quand même essayer de fournir l'effort nécessaire si l'on désire comprendre un tant soi peu l'Univers et ceux qui le peuplent.

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Elephant miroirUN MIROIR POUR LES PIEUVRES ! 11/3/2007. Au mois d'octobre dernier, des chercheurs annonçaient que l'éléphant avait réussi le « test du miroir ». « En éthologie cognitive, ce test permet d'évaluer la conscience de soi en permettant de déterminer si un animal est capable de reconnaître son propre reflet dans un miroir comme étant une image de lui-même. Il consiste à placer subrepticement sur la tête de l'animal une marque colorée ne produisant pas d'odeur puis à observer si l'animal réagit d'une façon indiquant qu'il est conscient que la tache est placée sur son propre corps. Un tel comportement peut prendre la forme d'un déplacement ou d'une flexion pour mieux observer la marque ou encore, de façon bien plus évidente, celle d'un tâtonnement de soi avec une main pour essayer de l'atteindre tout en se servant du miroir. » (Wikipedia). L'éléphant rejoint ainsi un club mental très fermé  : grands singes (dont les humains) et dauphins.  Les grands singes profitent du miroir pour inspecter des parties de leurs corps qu'ils ne peuvent pas voir d'ordinaire (dents, langue, trouduc...), se font des grimaces, se mettent des trucs sur la tête... Les dauphins s'inspectent également, s'envoient des bulles. Tout ce beau monde ne réagit pas du tout comme il le ferait face à un congénère. Il faudrait essayer ce test avec des pieuvres ! À tout les coups, personne n'y a encore pensé. Un résultat extraordinaire nous attend peut-être, alors, bas les frilosités, tentons le test avec des pieuvres et même avec des calmars ! Science sans entraves : essayons également avec des seiches ! Les céphalopodes comptent parmi les grandes ressources mentales de notre planète, ainsi que de l'Univers, il serait temps de se pencher avec attention sur les prouesses de leurs intellects. Ceci est un appel : go !

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Petite pieuvre à 4 pattesLA PIEUVRE EST UN GENRE DE CHAT À HUIT PATTES - 10/3/2007. La pieuvre est un genre de chat à huit pattes, voilà bien une description de ce céphalopode à laquelle nul ne songerait, enfin, si, finalement : « Le terme "pieuvre" est le nom commun donné à tous les MOLLUSQUES de l'ordre des Octopodes (huit bras) et de la classe des Céphalopodes. Il réfère plus précisément au plus grand genre de l'ordre qui compte plus de 100 espèces. Les "cornes", ou cirres, derrière les yeux leur donnent l'allure d'un chat à huit pattes. Elles ont de grands yeux bridés et explorent les fonds marins avec l'intelligence d'un chat, bondissant sur des proies comme les crabes. » (L'Encyclopédie canadienne). Belle métaphore ! Préférable, et de loin, à la précédente (voir Pieuvres & Espace n°1, le lien est en bas de cette page) qui disait « si on voulait faire des beignets à partir de ses tentacules, ils auraient la taille de roues de tracteurs. » Propos sortis de la bouche d'un spécialiste néo-zélandais en calmars après la découverte d'un spécimen de calmar colossal de 10 m de long ! S'il devait y avoir un championnat international de métaphores en céphalopodes, le Canada battrait la Nouvelle-Zélande haut la main ! L'image est de Imbuga  sous licence Creative Commons 2.0.

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Ile poetique de Titan par CassiniUN PROBABLE ARCHIPEL POÉTIQUE DANS UN LAC DE TITAN - 9/3/2007. Hi Haaa ! Les îles poétiques - des îles dans des lacs - existent bel et bien sur Titan comme l'atteste ce cliché pris par la sonde Cassini le 26 février 2007 ! « Cette image radar prise par Cassini lors du survol de la région polaire Nord du 26/2/2007 montre une grande île (au milieu de l'image) de l'un des plus grands lacs de Titan jamais photographiés. Cette île mesure environ 90 km sur 150 km, soit à peu près la taille de l'île Kodiak (Alaska) ou la grande île d'Hawaii. L'île doit être en ce moment une péninsule liée par un pont de "terre" vers une plus grande étendue de terrain. En allant plus loin vers le bas de l'image, plusieurs petits lacs commencent à apparaître. La Nord est en haut à gauche de l'image, à peu près centrée sur 79°N 310°O. » (Source : Planetary Photojournal, 27/2/2007. Trouduction-adaptation-interprétation par nous-mêmes). On voit même une petite île au dessus de la grande dont on peut estimer la taille à une dizaine de kilomètres en se basant sur les 150 km de la grande île. IL y en a même peut-être deux encore plus petites juste au dessus. Sommes nous en présence d'un archipel poétique extraterrestre ? 

Ile maique de Titan : carte pataginaireEn cartographie pataginaire, celà donne ça, à gauche. En bleu : les étendues liquides d'hydrocarbures (les lacs d'éthane ou de méthane) et en vert et grisâtre, le sol constitué principalement de glace d'eau. Vu ce qui est écrit plus haut, il semble bien que, selon l'évaporation des lacs, l'île soit tantôt une île véritable tantôt une presqu'île. Nous avons basculé l'image afin que le Nord soit vraiment vers le haut de l'écran. Allez, on ouvre le rouge et on danse la Danse de l'île de Titan. Faudra bien lui donner un nom.

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Io et les trois volcansIO ET LES TROIS VOLCANS - 7/3/2007. En route vers la superbe Pluton qu'il atteindra en juillet 2015, l'intrépide vaisseau spatial interplanétaire New Horizons est passé par Jupiter prendre un peu de vitesse par le moyen d'un effet dit de « fronde gravitationnelle » où la planète géante accélérera la sonde. Voici à gauche une image de Io, satellite de Jupiter, prise le 28/2/2007 (voir le site http://www.jupitertoday.com/, 1/3/2007). Io, un peu plus grande et un peu plus massive que notre Lune, est géologiquement très active et connaît un volcanisme probablement créé et exacerbé par les forces de marée de la proche Jupiter qui, vite dit, malaxe et fait fondre l'intérieur de sa petite lune. On voit sur le cliché trois volcans en éruption simultanément ! Voici la traduction / adaptation par nos soins de l'article de Jupiter Today du 1/3/2007 expliquant l'image, à quelques passages non essentiels près, escamotés pour éviter d'être trop long.. 

« Cette image dramatique de Io a été prise par le "Long Range Reconnaissance Imager" (LORRI) de New Horizons le 28/2/2007 à 11 : 04 en Temps Universel (12 : 04 en heure légale française), tout juste cinq heures après le passage au plus près de Jupiter du vaisseau. La distance à Io était de 2,5 millions de  km. À cette distance du LORRI, 1 pixel représente 12 km. Cette image traitée fournit néanmoins la meilleure vue de l'énorme panache d'une altitude de 290 km du volcan Tvashtar, dans la direction des 11 h près du pôle Nord de Io. Le panache a été vu une première fois par le télescope spatial Hubble deux semaines auparavant et aussi par New Horizons le 26 février. Le côté jour de Io a été intentionnellement surexposé pour mettre en valeur les fins panaches, et le long temps d'exposition montre aussi une excellent vue du côté nuit du satellite, éclairé par Jupiter. La remarquable structure filamenteuse du panache de Tvashtar est similaire aux détails légèrement entrevus en 1979 par les images de Voyager d'un panache similaire produit par le volcan Pele.  Cependant, aucune image précédente de quelque vaisseau que ce soit n'a montré ces mystérieuses structures si clairement.

L'image montre un autre panache, plus petit, d'environ 60 km d'altitude, provenant du volcan Prometheus dans la direction des 9 h. La partie supérieure d'un troisième panache volcanique, du volcan Masubi, est suffisamment élevée pour être illuminé par la lumière solaire bien qu'étant dans le côté nuit de la lune jupiterienne, ici vers le bas de l'image, ayant l'apparence d'une tâche irrégulière brillante sur la partie de Io éclairée par le clair de Jupiter. Plusieurs montagnes de la taille de l'Everest voient leurs sommets éclairés par le Soleil le long du terminateur, cette ligne qui sépare le jour de la nuit. C'est la dernière d'une série d'images du LORRI que New Horizons envoie à « la maison » durant cette approche bien remplie de Jupiter – des centaines d'images et d'autres données ont été prises et stockées à bord. Le reste sera envoyé vers la Terre dans les semaines et mois à venir alors que la sonde accélérera en direction de Pluton. »

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Lire aussi : 

Pieuvres & Espace n°0 

Pieuvres & Espace n°1

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Colline de Mars
Une colline de la planète Mars en 2006, Husband Hill, par le robot roulant Spirit.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Cornell 

Ce site, « Les fabuleuses pieuvres de l'espace », est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent avec une autre présentation dans la rubrique pieuvres de l'espace. Nos recherches nous ont appris que les pieuvres de l'espace ont atteint un degré d'ontologie tel qu'elles méritaient bien qu'un site leur soit entièrement consacré.