Venez decouvrir les fabuleuses pieuvres de l'espace

Préambule explicatoire paradigmatique

« Si elle se présente, la vie intelligente [extraterrestre] ne revêt pas forcément des allures d’humanoïdes. Il y a sur Terre de nombreux animaux ayant une intelligence notablement développée : le dauphin en est un exemple. Évidement, sa morphologie est difficilement compatible avec le développement d’une civilisation technologiquement avancée. Mais un autre animal terrestre, comme le poulpe, s’il arrive à développer son intelligence dans les millions d’années à venir tout en gardant une morphologie non humanoïde, pourrait bien nous remplacer sur Terre ! »

François Raulin, A la recherche d'une vie extraterrestre, éditions Le Pommier / Citée des sciences et de l'industrie, 2006

Elles représentent 99,999 % des êtres vivants de l'Univers. Elles pullulent dans tous les écosystèmes de l'espace dont elles sont l'élément biologique fondamental... À 0,001 % près, inévitable marge d'erreurs, d'approximations et d'exceptions que compte la vie dans l'espace, tellement que c'est grand et que tout scénario improbable - dont l'émergence sur une planète tellurique d'une variété de grands singes parlants ayant perdu presque tous leurs poils - finit par se produire à un endroit et à un moment donné au fin fond d'une galaxie. Des grands singes sans poils, c'est un peu comme des pieuvres de l'espace sans ventouses (elles existent probablement), c'est un peu ridicule, mais ce sentiment est, il est vrai, des plus subjectifs...

Les pieuvres de l'espace sont la forme spontanée et authentiquement universelle de la biologie intergalactique. Avec une tête et des tentacules, tu fais ce que tu veux, avec une tête et des tentacules, le champs des possibles est immense. Pense à tout ce que les habitants de la Terre peuvent faire, hé bien, il existe inévitablement quelque part dans l'espace une variété de pieuvres qui sait le faire aussi. La plupart du temps, en mieux. Une tête et des tentacules, tu n'as besoin de rien de plus pour vivre une vie intense, passionnante et comblée. Une tête et des tentacules : aboutissement de l'évolution des espèces, simple, efficace et des plus aboutie. Élégance, finesse, sagesse, sagacité de l'intellect, sensualité extrême (pense à toutes les caresses que l'on peut se faire avec huit tentacules souples munies d'une cohorte de ventouses très sensibles au toucher) les pieuvres de l'espace cumulent nombre de qualités. Mais qu'est-ce qui a bien put empêcher les pieuvres - créatures si parfaites - d'investir toutes les niches biologiques de la Terre, hein ? Il faudra bien que l'Institut pataginaire de biologie de l'espace appliquée (section pieuvres) résolve cette énigme des plus intrigantes.

Telle est sa quête aux côtés de celle de la description la plus exhaustive possible de ces créatures si émouvantes quand on arrive à bien s'imprégner du concept de « pieuvres de l'espace ».

Il est temps maintenant que l'humanité apprenne à connaître les fabuleuses pieuvres de l'espace. Certains diront « mais l'humanité est-elle prête à aborder ce concept ? » Nous répondrons que, s'il fallait toujours attendre d'être prêt pour appréhender la moindre chose, nous ne ferions jamais rien. Et puis, pourquoi l'humanité serait-elle plus prête plus tard ? L'heure des pieuvres de l'espace a sonné ! La présence d'oniriques tentacules chez l'extraterrestre du film Horribilis a été le signal, et nous nous devons de relever ce défit qu'est la rencontre par la science pataginaire des pieuvres de l'espace.

Allez, fais pas ta mule !

Viens...

Piovr Octopovitch, le 29 octobre 2006.

pieuvre artistique

Ce site est une émanation du Site pataginaire qui, aux côtés des pieuvres de l'espace, évoque divers sujets. Les textes sur les pieuvres y figurent sous une autre forme dans la rubrique pieuvres de l'espace.